Bonjour Ahmed,
Un petit mot pour Pauline d’abord :
Ici en Belgique, il y a disons 3 langues officielles, le Français, le Néerlandais, et l’Allemand.
Les langues vernaculaires des francophones étaient pour la Wallonie, majoritairement le Wallon, pour Bruxelles, le Bruxellois (le Bruxeleir, que les Français prennent pour l’accent Belche).
Pour la Flandre, la langue vernaculaire est le Flamand, par contre le Néerlandais est compris par TOUS les Flamands, mais peu sont ceux qui savent le parler. Il est de notoriété, que de ce fait, un Flamand d’Ostende comprendra difficilement ou pas du tout un Flamand de Hasselt (et vice-versa), un Alostois ne comprendra pas un Anversois (et vice-versa), si ce n’est pas le Néerlandais qui est parlé, en bref, les Flamands ne se comprennent pas tous entr’eux, tant les langages Flamands sont nombreux et riches, c’est Biblique si on veut le comprendre ainsi, en parlant de la langue –« C’est par ce signe que je te reconnaîtrai », autrement dit : Parle-moi et je te dirai d’où tu es originaire, le flamand est donc une langue vernaculaire, ce mot n’ôte rien à la beauté de ce langage, assez fraternel selon moi.
Voilà, Re-bonjour Ahmed,
Un peu avant de débarquer ici sur le Continent, mon Papa m’annonçât que comme chez nous, dans les Pays Européens, une loi spécifiait qu’il fallait faire preuve d’intégration, ce qui est normal me semble t’il, qu’est-ce que faire preuve d’intégration, c’est vivre comme les autochtones, on ne porte ni le kilt, ni le philibeg, (ou même la djellaba) on parle la ou les langue(s) du pays, etc … en gros, on se fond humblement dans la masse, et on pratique le culte de son choix.
Pour te détailler la réponse, je ne mettrai pas aux oubliettes le problème crucial du bon usage de la langue Française, ainsi cela te procurera un enrichissement parallèle.
Pour apprendre une langue, on se trouve en présence d’une perspective univoque, et l’attitude ne doit surtout pas être loin d’être prospective. Tant et si bien que pour apprendre une langue, autant l'apprendre aussi bien que faire se peut, mais sans atteindre la perfection, car celle-ci est ennuyeuse, et bouche l'avenir, du fait qu'alors le seuil d’incompétence est atteint.
Un peu avant de venir ici sur le Continent, mon Papa me suggéra de commencer à apprendre les langues du pays, mais commencer par le Français, car c’est à Bruxelles que nous nous installerons.
Fort de cela, mon Papa m’offrit un dictionnaire Français (Un Littré, si je me souviens bien), puis des livres d’auteurs au langage châtié, le premier fut un livre de Maxence Van der Mersch, je commençai donc par celui-là (je ne me souviens plus du titre), mais la première phrase de ouvrage me fit aimer d’emblée la Belgique cette phrase était pour autant que je m’en souvienne avec précision :
« La Belgique, ce merveilleux petit Pays, dont les richesses, sur les appuis de fenêtre tournent le dos à leur propriétaire ».
Chose que je pus vérifier d’emblée et avec plaisir, en mettant le pied sur le territoire Belge.
Je lus bien d’autres romans de cet auteur, qui fut à l’origine de mon amour du bien parler.
Ensuite, ce fut le tour de Prosper Mérimée, tu connais ? – Oui sûrement hein !
Puis vint le tour de Maurice Maeterlinck, dont le dernier livre que je lus de lui, suscitât en moi l’appétit intense pour l’apiculture, je suis apiculteur, mais je ne pratique plus, puisqu’on me volât mes six ruches, j’en reconstruisis six et on me les volât ensuite aussi, quelques années plus tard.
La passion de l’apiculture vint des propos de Maurice Maeterlinck (« La vie des abeilles », jamais un tel ouvrage ne fut créé par un autre auteur, cet ouvrage est à ce point poétique, et extraordinaire, qu’il m’emballât d’emblée, je n’ai plus jamais lu un tel panégyrique sur les abeilles depuis.
Je constatai en lisant d’autres genres de littératures, que la précision du langage était à ce point importante, qu’un mot mal placé, une virgule mal introduite, pouvait changer fondamentalement le sens d’une phrase, ou même de tout un texte (la langue Celte est un langage holophrastique, un seul mot prononcé d’une certaine manière, sur un certain ton peut évoquer ou en dire plus qu’une longue phrase, exemple : une goutte d’eau peut tout aussi bien évoquer la pluie, qu’évoquer un océan ou une mare d’eau, tout est dans le ton utilisé).
La langue Française, je l’ai constaté, est une langue qui engage à la précision du fait qu’elle est la seule langue au monde où CHAQUE ‘‘ chose ’’ même virtuelle, CHAQUE objet, porte un nom, alors, lorsque les gens disent : Le TRUC là-bas, à côté du machin-bazar là, le stûût là, ce chose là qu’est-ce ? (caisse), me hérisse.
To be continued at :
https://answersrip.com/question/index?qid=20130202071901AAs9fDD
Mister BLAKE.